Quand je débarque à Salt Lake City et que je constate que Eagles Of Death Metal joue le soir même, ni une ni deux, je file les voir !
Dans le contexte de l’annulation de leurs concerts à Rock en Seine et au Cabaret Vert, peu importe les convictions de Jesse Hughes, pro-avortement, pro-armes, soutien de Donald Trump… Et puis ce n’est que de la musique après tout, pas un meeting politique !
Depuis ma traversée solitaire du désert, je comprends mieux le rapport aux armes des américains. C’est un pays d’anciens pionniers, de fermiers, qui devaient assurer seuls leur sécurité dans une territoire à la taille inimaginable. Si cela n’excuse rien du présent, cela aide à l’expliquer. Mais ce soir-là à SLT, les conditions d’accès étaient drastiques, finalement les armes ne semblent pas si utiles pour assurer sa sécurité !
Jesse Hughes a beau être le leader d’un groupe de rock très cool, il est aussi le prototype d’un américain Redneck moyen. Dans la salle, c’est d’ailleurs rigolo de voir la différence de public entre le concert parisien auquel j’avais assisté en 2015 et le concert de Salt Lake, moins de hipsters, de bobos ou de Yuppies mais un bon nombre de vrais tatoués, de bikers, un punk à crête et des Rednecks.